Les menus de fêtes

Dans les années 1920, les petits plats dans les grands

Il faut croire que c’est dans les Années folles que l’expression “mettre les petits plats dans les grands” est en effet née : à cette époque-là, les entrées, plats principaux et desserts étaient servis dans de magnifiques et immenses plats ovales, en général en argent, et richement décorés. En ce qui concerne le contenu des plats servis pour Noël :

  • des entrées de crudités, de charcuterie ou de poissons froids : crudités variées, œufs durs en gelée ou mimosa, pâté en croûte, galantine (qui sait encore ce que c’est !), jambon persillé, truite ou saumon froids en mayonnaise, etc.
  • des rôtis (volailles, viandes rouges, viandes blanches) accompagnés d’innombrables légumes : pommes de terre, haricots, champignons,
  • de la salade verte
  • un plateau de fromages bien garni
  • un entremets ou une crème servis avec des fruits (par exemple, une crème pâtissière servie avec des oreillons de pêches au sirop).

Noël des années 1930/1940 : des plats roboratifs

Les Noëls des années 1930 et 1940, peut-être pour se venger des privations dues à la récession puis à la guerre, mettent à l’honneur des plats qui tiennent au corps. Un menu typique de Noël de ces années-là pourrait être :

  • en entrée : bouchées à la reine, saucisson brioché ou quenelle de brochet à la sauce Nantua
  • en plat principal : filet de boeuf en croûte, ou poulet au vin jaune et aux morilles
  • en dessert : gâteau roulé ou bûche à la crème au beurre, qui est inventée à cette époque-là.

 

 

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